La souche du remède homéopathique Myristeca Sebirefa provient d’un arbuste connu sous le nom d’ocoba ou virola sebifera, également appelé ocoba virola. Cet arbre ressemble au muscadier et appartient à la famille des Myristicacées. Pour la fabrication du Myristeca Sebirefa, on utilisera le suc provenant de l’écorce de l’ocoba.
Myristeca Sebirefa est le remède homéopathique le plus recommandé en homéopathie pour soigner les abcès superficiels. Il permet de conduire rapidement l’abcès à maturité en accélérant la formation de pus. L’abcès se perce tout seul et beaucoup plus rapidement, ce qui évite un traitement chirurgical. C’est d’ailleurs pour cela que ce médicament est appelé le "scalpel" ou le "bistouri" de l’homéopathie.
Myrsiteca Sebirefa permet également de soigner d’autres types d’inflammations affectant les tissus conjonctifs, à l’exemple des furoncles. Cette pathologie est due à l’invasion d’un staphylocoque, qui provoque une rougeur aux alentours de la peau infectée. Myristeca Sebirefa agit alors comme un véritable antibiotique et permet d’empêcher la prolifération des bactéries. Comme dans le cas d’un abcès, il agit également sur le processus de suppuration pour enrayer définitivement les symptômes.
Myristeca Sebirefa est également prescrit en cas d’infection au niveau des ongles, généralement connue sous le nom de panaris.
Pour accélérer la suppuration et évacuer rapidement le pus accumulé, on prendra 2 granules de Myristeca Sebifera 4 CH par prise, pour une fréquence de 3 prises par jour. Pour traiter le panaris, on optera plutôt pour une dilution à 5 CH de Myristeca Sebifera, pour une dose de 5 granules, à raison de 3 à 4 prises à répartir dans la journée. On peut également administrer du Myristica 3 X, sous forme de gouttes. Dans ce cas, la dose recommandée est de 10 gouttes, 4 à 6 fois par jour.